Jardin botanique alpin de la Jaÿsinia

Le Jardin botanique alpin de la Jaÿsinia à Samoëns

À Samoëns se trouve un jardin qui grimpe, avec quelques surprises et beaux points de vue : c’est le Jardin botanique alpin de la Jaÿsinia ! Venez, on vous emmène le découvrir pour vous donner envie de le visiter !

Le Jardin botanique alpin de la Jaÿsinia : entre flore et points de vue sur la vallée du Giffre

Ce jardin présente avant tout des plantes : plus de 2400 au compteur, rien que ça. Ce qui lui vaut le classement « Jardin remarquable de France ». Des plantes qui viennent des quatre coins du continent et qu’on peut admirer en arpentant les chemins. Il y a un chemin principal goudronné, parfait pour les poussettes, mais pour les aventuriers en herbe, il y a aussi des sentiers un peu moins battus, avec des plantes à découvrir sur ce flanc de colline.

Comme le montre d’entrée la grille d’entrée, le style du jardin botanique est quelque peu Art Nouveau, avec des lampadaires, des bancs et des barrières de branches. CE sont donc 3 km de chemins et 3,7 hectares qui ne demandent qu’à être parcourus. Sur le côté de l’entrée, il y a une petite maison avec des expositions à découvrir également. Et pour l’anecdote, le jardin a été créé en 1906 par Marie-Louise Jaÿ (ou Conacq-Jaÿ), qui est la fondatrice du magasin La Samaritaine à Paris. C’est à Samoëns et dans ce jardin qu’elle faisait paître ses chèvres.

La chapelle de la Jaÿsinia

À mi-parcours se trouve une chapelle, c’est la chapelle de la Jaÿsinia, qu’on ne peut malheureusement pas visiter. Très simpliste dans son style architectural, elle est presque comme planquée dans le Jardin botanique alpin de la Jaÿsinia. Après le petit portillon se trouve un panneau sur lequel on peut lire :

« La chapelle sise dans le parc de la Jaÿsinia porte ce nom parce qu’elle a été construite dans les dépendances de l’ancien château féodal. On la doit au Rd Prosper-François de Gex, seigneur de Châteaublanc, d’Onnion, de Chamonix et doyen du chapitre de la Collégiale de Saint-Jacques de Sallanches, qui la fonde le 19 août 1687 et la place sous le vocable de Notre-Dame de Compassion. Au début du siècle et récemment encore, il s’y faisait des dévotions particulières pour les malades ou pour obtenir un temps favorable à la récolte. »

Les ruines du Château de Montanier

Le clou du spectacle arrive tout en haut du Jardin botanique alpin de la Jaÿsinia, avec les ruines du Château de Montanier. En vérité, c’est surtout quelques pierres qui restent auxquelles on a ajouté une fontaine, un toit, des bancs, ainsi qu’un panneau explicatif, sur lequel on peut lire :

« La butte rocheuse sur laquelle nous nous trouvons est un lieu chargé d’histoire. C’est là que se dressait au Moyen-Âge le château des Sires du Faucigny, appelé château de Montanier. Mentionné pour la première fois dans un document en 1309 mais d’origine probablement antérieure, ce château commandait le bourg de Samoëns et la haute vallée du Giffre. Singulier dans son implantation, vu qu’il était pratiquement rond, ce château possédait un corps de logis de trois étages et comportait une petite tour. Construit en Pierre, était défendu par un mur d’enceinte portant des créneaux. Assis sur son promontoire rocheux, alors dépourvu de végétation, le château devait avoir l’apparence d’une grosse tour massive. Modeste mais d’allure défensive, l’édifice était un siège de surveillance et de commandement. Le site et la configuration, l’absence de point d’eau proche devaient en faire une construction au confort sommaire, plus propice à la vie de garnison qu’à la vie de cour. Acquis par les comtes de Savoie avec l’ensemble du Faucigny en 1355, le château est devenu un siège de l’administration savoyarde. En juin 1476, les troupes du Haut-Valais, en guerre contre le Duche de Savoie, ont envahi la vallée du Giffre. Le 11 juin, ils incendièrent le bourg de Samoëns et détruisirent Ie château de Montanic, Celui-ci ne semble jamais avoir été reconstruit. Ses ruines sont restées apparentes, au sommet de la butte, et c’est de façon postérieure qu’elles auront reçu le nom de La Tornalta, en souvenir de cette ancienne tour qui se dressait là. Entre 1903 et 1906, l’architecte Jules Allemand, engagé par Madame Cognacq-Jaÿ pour convertir le site en jardin botanique, a choisi de couvrir les anciens vestiges d’un pittoresque auvent de fonte et béton. »

Mais ce qui vaut le coup de monter tout en haut, c’est bien sûr la vue offerte sur Samoëns ainsi que sur la Vallée du Giffre. Quelques bancs sont disséminés ci et là pour se poser après la montée (qui grimpe avec 80 mètres de dénivelé) !

Comment visiter le Jardin botanique alpin de la Jaÿsinia

L’entrée au Jardin botanique alpin de la Jaÿsinia est entièrement gratuite. Concernant les dates et horaires d’ouverture :

  • Du 01/05 au 30/09, tous les jours de 8h à 12h et de 13h30 à 19h.
  • Du 01/10 au 14/12, de 8h à 12h et de 13h30 à 16h30.
  • Fermé du 15 décembre au 15 avril pour la sauvegarde des plantations sous le manteau neigeux.

Le jardin se situe au 30 rue du Parc à Samoëns, 74340, Haute-Savoie. Et pour découvrir ce que vous réserve Samoëns, allez faire un tour à l’office de tourisme du village !


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